Il arrive que l’on doive peler les courgettes… Mais les épluchures concentrent saveurs et vitamines. On ne va pas les jeter, quand même ! Si on tentait un pesto ?

On a tenté, et on a réussi ! Non seulement c’est très facile, sans cuisson, mais en plus c’est vraiment très bon.

Un pesto, c’est un petit miracle basé sur la rencontre entre une matière verte — ici la peau de courgette — de l’ail, des pignons de pins ou quelque chose de semblable, du parmesan et de l’huile d’olive.

La peau de courgette

La peau, c’est ce qui a le plus de goût dans la courgette verte. Elle peut prendre un goût désagréable à la cuisson, mais ici on va l’utiliser crue.

Alors bien sûr, la peau de courgette n’offre pas le même parfum que le basilic, mais elle constitue une bonne base qui va apporter couleur, saveurs, vitamines et fibres à notre pesto.

Si on le souhaite, on peut bien sûr ajouter des herbes aromatiques (basilic, coriandre, thym, sarriette…)

Avec ou sans pignons de pin ?

Les pignons de pin sont les graines que l’on trouve dans les pommes de pins. On aime les grignoter, et on les utilise traditionnellement pour donner un peu de corps au pesto.

Inconvénients : c’est un peu cher, et ça se conserve mal.

Nous avons remplacé les pignons de pin par ce qu’on avait sous la main, de la poudre de noisettes. On peut aussi choisir de la poudre d’amandes, de noix, de noix de cajou et même des graines de courges. Les pistaches sont plus originales et méritent d’être testées.

L’ail

L’ail, tout le monde n’aime pas… On peut très bien réaliser un pesto sans ail, il faut alors le parfumer avec du basilic, du gingembre, et le relever avec un peu de piment.

Nous, on aime bien le pesto à l’ail, mais il faut tout de même faire preuve de modération. Il vaut mieux en mettre peu au début, puis goûter, quitte à en ajouter en cours de mixage.

La recette